Baccalauréat : les épreuves au mois de mars dans le collimateur des élèves

Les épreuves de spécialité ont débuté le lundi 20 mars cette année.  - Credit:CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Les épreuves de spécialité ont débuté le lundi 20 mars cette année. - Credit:CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

« Le bac, j'en ai besoin, car je veux faire des études supérieures. Je veux être professeur des écoles. » Comme 536 081 élèves de terminale, Jon était convoqué ce mardi 21 mars pour sa deuxième épreuve de spécialité du baccalauréat. Au programme de son examen du jour, passé au lycée Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz : géopolitique. « Je vise la mention bien », glisse le jeune homme, un peu stressé, des fiches de révision à la main, seulement quelques minutes avant d'entrer dans l'établissement.

En effet, si, pour certains étudiants, à l'instar d'Annabelle, désireuse de se lancer dans l'écriture en autodidacte dès la fin de l'année scolaire, le diplôme d'État « ne sert pas à grand-chose », pour beaucoup, c'est la porte d'entrée vers un avenir professionnel. Reste que le calendrier, prévu par la réforme du lycée instaurée par Jean-Michel Blanquer en 2021, divise les lycéens.

« C'était un sprint de révision »

Ici, 227 bacheliers ont été appelés depuis lundi 20 mars. Et, contrairement à certaines villes où le corps enseignant a fait grève pour protester notamment contre la réforme des retraites, dans ce lycée, rien à déplorer. Mais, du côté du calendrier, ça coince un peu… « C'est surprenant d'avoir un examen au mois de mars, estime Elaia, une des candidates sur le point d'en découdre avec les langues. Mais ça permet d'étaler les révisions. Je me dis qu'on aura moins de cours à revoir pour la deuxième partie du bac [qui aura lieu de la moitié à la fin juin, NDLR [...] Lire la suite