Bac: une épreuve anticipée de maths pour tous les élèves de première dès 2026

Le "choc des savoirs", acte 2. Alors que la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet va présenter ce mardi 12 novembre de nouvelles mesures pour l'enseignement secondaire, dont l'obtention obligatoire du brevet en troisième afin de valider son passage en seconde à partir de 2027, quelques nouveautés sont également à noter pour les lycéens.

"Baromètre"

Ainsi, l'Éducation nationale veut un retour en force des mathématiques avec une épreuve anticipée qui sera imposée dès 2026 à tous les élèves de première qui passeront le bac en 2024, sur le modèle des épreuves de Français. Le coefficient de cette épreuve doit toutefois être défini.

Depuis la rentrée 2023, une heure et demie de tronc commun de mathématiques a été ajoutée pour tous les élèves de première générale et technologique. "C’est étrange de mettre une discipline sans moyen de vérifier, de l’évaluer, de voir comment ils ont performé", a fait valoir Anne Genetet sur BFMTV-RMC ce mardi 12 novembre.

"Il n’y a pas de fatalité de dire que certains sont bons en maths et d’autres non, on peut être tous bons en maths. On évalue bien le français pour tout le monde, de la même manière, on évaluera les maths pour tous, Nos deux fondamentaux, maths et français, seront évalués de la même manière en classe de première", a-t-elle développé.

"Ce que je veux, c'est disposer d'un véritable baromètre et d'élever le niveau en mathématiques", a poursuivi Anne Genetet, cette fois-ci auprès de l'AFP. En lycée général, l'épreuve ne sera toutefois pas la même pour ceux qui font la spécialité maths et les autres.

"Pas d'avis"

Auprès de BFMTV, plusieurs représentants syndicaux de l'enseignement secondaire font part de leurs doutes quant à l'apparition de cette nouvelle épreuve. "On est encore dans le flou", dit ainsi Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES/FSU.

"Je n'ai pas d'avis particulier pour le moment. Les maths sont parties, puis revenus, puis repartis puis reviennent", pointe pour sa part Patrick Bedel, secrétaire général adjoint IDFO, le syndicat indépendant des personnels de direction de l'Éducation nationale.

Article original publié sur BFMTV.com