Le Bénin veut sécuriser sa frontière avec le Burkina Faso, menacée par les terroristes

AFP - PIUS UTOMI EKPEI

Le 16 février dernier, le président béninois Patrice Talon a effectué un aller-retour à Ouagadougou pour rencontrer le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Une visite essentiellement consacrée à la lutte contre le terrorisme, dans sa riposte contre les attaques jihadistes récurrentes dans le nord, le Bénin a pris des initiatives le long de la frontière avec le Burkina. Patrice Talon est allé en informer les autorités de la transition.

Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan

Le chef de l’État béninois était accompagné de son directeur de cabinet militaire qui a assisté à l’entretien avec Ibrahim Traoré.

L’initiative d’Accra, qui regroupe sept pays, avait prévu l’opération « koudanlgou renforcée », une opération conjointe contre les groupes armés terroristes et les groupes criminels organisés qui opèrent dans les zones frontalières.

L’opération conjointe, qui devait être lancée en 2022, n’a toujours pas démarré.

En attendant et selon nos informations, le Bénin a décidé, dans son plan de riposte contre le terrorisme, d’investir toute la bande frontalière avec le Burkina, au-delà de Koualou, la porte d’entrée de tous les trafics et de tous les crimes économiques.

C’est aussi par-là que le Bénin est souvent attaqué. Le capitaine Traoré n’aurait pas trouvé d’objection ni émis de réserves, rapporte une source.


Lire la suite sur RFI