Aya Nakamura et la garde républicaine pour un duo magnifique à la cérémonie d’ouverture des JO

JO PARIS 2024 - Ses fans l’appellent « la Reine de France ». La chanteuse franco malienne de 29 ans Aya Nakamura a enchanté le public à l’international en chantant lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 ce vendredi 26 juillet, alors que les rumeurs sur sa participation allaient bon train depuis des mois.

EN DIRECT - Sous la pluie la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 vue du pont Alexandre III

Habillée d’une robe dorée, la star française a commencé sa performance accompagnée de 6 danseuses en sortant de l’Académie Française, gardienne de la langue française. Logique pour celle qui est l’artiste francophone la plus écoutée au monde. Aya Nakamura a entamé un medley de deux de ses plus grands tubes, Pookie et Djadja ainsi qu’une des plus célèbres chansons de la légende Charles Aznavour, For me Formidable.

Elle a ensuite été rejointe par la garde républicaine, qui a entouré progressivement la chanteuse et ses danseuses. Aya Nakamura s’est ambiancée au milieu de cette institution de la République, effectuant de nombreux pas de danse, sous les feux d’artifice dorés en arrière-plan. L’artiste aux 7 milliards de stream a terminé en faisant le salut de la garde républicaine.

Aya Nakamura victime de propos racistes

Cette séquence d’Aya Nakamura et de la garde républicaine dans un même tableau festif ravi de nombreux internautes. « Remix Pooki Djadja feat la garde républicaine aux JO j’pense qu’on fera jamais mieux en terme de divertissement », écrit l’un d’entre eux sur X.

Un second fait référence aux polémiques qui ont entouré la chanteuse, notamment à propos de son style d’écriture mais aussi lié pour beaucoup, au fait qu’elle soit issue de l’immigration malienne. « Ce tableau, sublime, d’Aya Nakamura qui chante ’’ j’ai pas à changer mon vocabulaire pour te plaire’’ devant la garde républicaine. Et cette image de fin, j’en ai la chair de poule », dit-il. Un autre encore évoque « le symbole dont on a besoin ».

La présence divulguée par L’Express au printemps dernier d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture avait mené à un torrent de haine raciste envers elle, par des groupes d’extrême-droite. « Ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako ! », lisait-on en mars sur une banderole d’un groupe identitaire relayée sur les réseaux sociaux. Une enquête pour provocation à la haine en ligne a été ouverte, avec six personnes identifiées et du matériel saisi par la justice française début juillet, rappelle l’AFP.