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Avoir Internet par satellite vaut-il autant de pollution ?

Les constellations de satellites, utiles pour fournir l’accès à un Internet haut-débit, représentent une menace pour l’environnement en raison du nombre de fusées nécessaires pour les déployer. Une étude révèle que le bilan carbone serait près de 100 fois supérieur à ce que réclament les besoins actuels en bande passante.

Un accès à Internet pour tous, tout le temps. Que vous soyez en ville ou au milieu du désert, sur un bateau en pleine mer ou une station en Antarctique. Et ce, sans des kilomètres de câbles reliés à vos habitations ou vos ordinateurs. Tout ça, c’est le rêve vendu par les opérateurs des constellations de satellites. Starlink, OneWeb, Kuiper… Ces constructions encore en cours promettent monts et merveilles, et techniquement, elles ont des arguments de leur côté.

Mais les scientifiques sont nombreux à tirer la sonnette d’alarme à propos des dégâts qu’elles risquent de provoquer ou qu’elles provoquent déjà sur l’environnement. Entre ceux qui dénoncent les traînées nocturnes qui passent devant les télescopes, les radiations qu’émettent ces multiples engins, sans oublier l’explosion du nombre de débris spatiaux… Les griefs sont nombreux.

Jusqu’à 91 fois plus polluant

Une étude publiée sur le serveur ouvert ArXiv, et signée par des chercheurs britanniques et américains, s’intéresse plus spécifiquement à un point : à quel point les fusées nécessaires à l’installation de tous ces équipements polluent ? La réponse n’est pas si simple, car la pollution causée par une fusée est assez insignifiante comparée,

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Crédits photos de l'image de une : Ciel nocturne où l'on voit les satellites Starlink... // Source : NoirLab/M. Lewinsky/CC