AVC de l'oeil : quels sont les signes d'alerte qui doivent vite pousser à consulter ?
Si on connait bien l'accident vasculaire cérébral, on connait moins l'accident vasculaire qui touche l'oeil. Il est d'ailleurs bien plus rare, mais les facteurs de risques sont globalement communs : hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie, athérosclérose et pathologies cardiovaculaires. En outre, avoir été victime d’un AVC au cours de sa vie augmente aussi le risque d’être atteint d'un AVC de l'oeil. L’âge (après 60 ans) ou la tabac sont également des facteurs favorisants.
Pathologie grave, l’AVC de l’œil se manifeste par une perte indolore et soudaine de l’acuité visuelle et doit amener à consulter en urgence un ophtalmologiste.
L’AVC de l’œil est lié à une occlusion de l’artère centrale de la rétine ou d’une de ses branches. "Un caillot bloque l’afflux de sang vers l’œil entraînant soudain une baisse brutale de la vision, explique le Dr Laurence Desjardins. C’est l’équivalent oculaire d’un accident vasculaire cérébral ischémique ou encore d’un infarctus du myocarde. Cette pathologie peut avoir des conséquences graves, comme une cécité irréversible, si elle n'est pas traitée rapidement."
On distingue deux types d’AVC de l’œil :
- l'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR);
- l’occlusion d’une branche de l’artère centrale.
L’occlusion vasculaire rétinienne va se manifester par une amputation du champ visuel en cas d'atteinte d'une branche de l'artère centrale ou par une perte totale de la vision de l’œil en cas d'occlusion de l'artère centrale. "En général, c’est (...)