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Avant d'être candidate, Hidalgo défend son bilan et soigne sa gauche

"Je ne renoncerai jamais", prévient la maire de Paris, à la fin de l'ouvrage "Le Lieu des possibles" (éditions de l'Observatoire, 14 euros), à paraître mercredi. Celle dont le mandat a essentiellement été marqué, selon son cabinet, par la "piétonnisation des voies sur berges", et sa lutte contre la "pollution de l'air", s'y adresse largement à la gauche.

Logement, sécurité, verdissement de la ville: Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, défend son bilan dans un livre et polit son positionnement social, avant une plus que probable annonce de candidature à sa réélection en mars 2020. "Je ne renoncerai jamais", prévient la maire de Paris, à la fin de l'ouvrage "Le Lieu des possibles" (éditions de l'Observatoire, 14 euros), à paraître mercredi. Celle dont le mandat a essentiellement été marqué, selon son cabinet, par la "piétonnisation des voies sur berges", et sa lutte contre la "pollution de l'air", s'y adresse largement à la gauche. "Je suis de gauche et je refuse de vivre dans une ville d'où l'on aurait chassé les classes modestes et populaires", écrit-elle: "Penser séparément les problèmes de fin du monde et de fin de mois est une erreur fondamentale".

L'édile rappelle, tandis que le coût du logement à Paris poursuit sa flambée, le rétablissement au 1er juillet de l'encadrement des loyers, mais aussi "la construction de 100.000 logements sociaux" depuis 2001 (quand elle était la 1re adjointe de Bertrand Delanoë). Alors que le facteur de la plateforme de location Airbnb est régulièrement mis en avant dans la hausse des prix, la maire de Paris précise dans un entretien au Journal du Dimanche demander à l'Etat de lui donner "la possibilité d'agir, et d'aller, pourquoi pas, jusqu'à l'interdiction d'Airbnb dans certains quartiers." Sur la propreté, un angle d'attaque privilégié par ses futurs rivaux, Mme Hidalgo admet dans le JDD que "la situation n'est pas encore satisfaisante" et dit "comprendre la frustration des Parisiens", tout en assurant que "tous les maires de Paris ont été pointés du doigt sur ce sujet".

À lire,notre grand entretien avec Anne Hidalgo


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