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Avancée. Les chauffeurs Uber obtiennent le droit de se syndiquer au Royaume-Uni

La plateforme de conducteurs privés a conclu un accord sans précédent avec le syndicat britannique GMB, qui ouvre aux salariés la possibilité de revendiquer collectivement leurs droits au Royaume-Uni. Une “première étape vers une vie professionnelle plus juste”, selon Mick Rix, représentant national du syndicat.

Deux mois après avoir requalifié ses 70 000 chauffeurs britanniques en travailleurs salariés, une décision qui leur donnait droit à un salaire minimum, à des vacances et à une retraite, l’entreprise Uber poursuit sa normalisation outre-Manche. La plateforme a conclu un accord “historique” avec le syndicat GMB, raconte The Guardian, le premier “entre un syndicat et un service de transport en voitures de tourisme”.

Cet accord de reconnaissance met à disposition des chauffeurs Uber les services d’aide et de représentation du syndicat GMB, auxquels les chauffeurs pourront désormais librement adhérer au Royaume-Uni. Grâce à lui, ils pourront notamment contester d’éventuelles radiations et soutenir des revendications collectives. Le quotidien britannique remarque toutefois que ce nouvel accord, comme le précédent, ne s’applique pas aux livreurs du service alimentaire Uber Eats, qui repose sur environ 30 000 coursiers dans le pays.

Temps de travail

Depuis le lancement de l’application en 2009 à San Francisco, Uber considère ses chauffeurs comme des “partenaires” indépendants. L’entreprise recourt à des statuts qui contournent les réglementations traditionnelles du monde du travail. Le nouvel accord “révolutionnaire entre GMB et Uber pourrait être la première étape vers une vie professionnelle plus juste pour des millions de

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