Avalanche au mont Blanc: deux alpinistes allemands toujours portés disparus 24 heures après le drame
Toujours portés disparus. Deux alpinistes allemands étaient "recherchés" dans la soirée de ce lundi 5 août dans le massif du Mont-Blanc, où une personne a été tuée et quatre blessées dans une chute de sérac, un énorme bloc de glace détaché du glacier.
Les deux Allemands, âgés de 30 et 39 ans, "ont passé la nuit au refuge des Cosmiques, situé au pied du Mont-Blanc du Tacul", où est survenu l'accident dans la nuit de dimanche à lundi. Depuis, "ils manquent à l'appel", a déclaré le Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de Chamonix.
Une "quinzaine" d'alpinistes
Cette chute de sérac a emporté une "quinzaine" d'alpinistes se déplaçaient dans le secteur du mont Blanc du Tacul, l'une des deux voies principales pour gravir le plus haut sommet d'Europe. Parmi eux, un Français de 57 ans, a été tué. Il a été retrouvé en surface, victime d'un arrêt cardio-respiratoire.
Parmi les blessés de l'accident, se trouve un homme de 42 ans qui souffre d'une hémorragie cérébrale et est hospitalisé en réanimation. Également hospitalisée, une femme de 40 ans blessée au niveau des poumons. Ces deux personnes étaient encordées ensemble, avec également la personne décédée. Cette cordée était partie du refuge des cosmiques où elle a passé la nuit en vue d'effectuer l’ascension du mont Blanc. Un homme de 17 ans et son père de 58 ans ont été blessés, respectivement à la cheville et aux cervicales. En outre, il y avait quatre autres cordées sur les lieux de la chute de sérac. Tous sont sortis indemnes et ont porté secours aux personnes blessées.
Les recherches se poursuivent
En raison des conditions dangereuses pour les secouristes et du risque de suravalanche, les recherches de terrain ont été suspendues ce lundi. Le travail de recherche pour définir combien de personnes pouvaient être sur place au moment de la chute de sérac se poursuit toutefois.
"Une nouvelle reconnaissance hélico est en cours pour voir si on n'a pas de nouveaux indices, pour lever des doutes", avait ainsi indiqué Étienne Rolland, commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne de Haute-Savoie, précisant que le bilan des victimes était toujours "provisoire" et que l'on n'était "pas sûr qu'il n'y ait plus personne en haut".
C'est plus tard dans la soirée de ce lundi, que le PGHM a annoncé que les deux alpistes allemands étaient portés disparus sur le site de l'accident.