Autriche : vers une nouvelle présidentielle en septembre

Les candidats à la présidentielle autrichienne Alexander Van der Bellen (écologiste, à gauche) et Norbert Hofer (extrême droite, à droite), sur un plateau de télévision à Vienne le 22 mai, dans la foulée du second tour.

La Cour constitutionnelle autrichienne a annoncé vendredi midi l'invalidation du résultat de l'élection de mai en raison d'irrégularités.

Les Autrichiens devront revoter. Vendredi, la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection du candidat écologiste Alexander Van der Bellen à la présidentielle du 22 mai. Il avait battu le candidat de l’extrême droite Norbert Hofer au second tour des élections présidentielles avec 50,3% des voix. Hofer avait reconnu sa défaite mais son parti, le FPÖ, avait déposé un recours en annulation quelques jours plus tard. Celui-ci avait notamment critiqué le nombre élevé des votes par correspondance, 885 437 sur un peu plus de 6 millions d’électeurs au total.

La Cour constitutionnelle a donc validé le recours après avoir constaté des irrégularités dans le dépouillement des votes par correspondance dans 14 circonscriptions électorales. D’après son président, Gerhart Holzinger, des votes par correspondance ont été dépouillés dès le dimanche, jour de l’élection, alors qu’ils auraient dû l’être le lendemain. Il a toutefois souligné qu’aucun témoin n’avait constaté de manipulation lors des dépouillements.

Un nouveau scrutin devra donc être organisé. D’après le président actuel Heinz Fischer, il pourrait se tenir en septembre. Alexander Van der Bellen ne prendra donc pas ses fonctions comme prévu initialement le 8 juillet. Elles seront assurées par intérim par la présidence de la Chambre basse du parlement, dont Norbert Hofer fait partie.



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