Les Autres avec Nicole Kidman : faites pause à 40 minutes et 17 secondes, et regardez très attentivement ce livre !

Miramax Films
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Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. En 2001, le réalisateur hispano-chilien Alejandro Amenàbar livrait son tout premier film tourné en langue anglaise : Les Autres.

Rassemblant ses thèmes fétiches tels que la mort, l’enfance, la solitude, l’illusion et l’acceptation, il les rattachait brillamment au fantastique et à une esthétique gothique, au service d'une œuvre dont le scénario est inspiré des films Les Innocents (tiré du roman Le Tour d’écrou d’Henry James) et La Maison du Diable.

Dans une interview de 2001, Amenàbar évoquait l'importance cruciale de la religion dans son film, voyant son œuvre comme une réflexion sur "la manière dont la religion donne un sens à la mort et au concept de destin". C'est dans cette logique que s'insèrent deux séquences dans le film. Deux séquences clés en fait.

"Parfois, le monde des morts se confond avec le monde des vivants"

Alors qu'elle fouille dans sa maison à la recherche d'indices sur les précédents propriétaires du manoir, le personnage de Grace (Nicole Kidman) découvre un album ancien, un livre des morts rempli de photographies de personnes décédées, vêtues de leurs plus beaux atours et placées devant l'objectif d'un appareil photo par leurs proches.

Si elle pense de prime abord que ces personnes (hommes, femmes et enfants) se contentent de dormir, la gouvernante Bertha Mills (Fionnula Flanagan) lui explique que les personnes sur les photos ne dorment pas, mais sont mortes.

En tournant les pa…

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