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Automobile : Stellantis talonne la rentabilité des marques premium

Lors d'un match de charité le 25 mai dernier, Carlos Tavares (à gauche) et John Elkann forment un duo gagnant pour Stellantis            (Fiat-Jeep)
Lors d'un match de charité le 25 mai dernier, Carlos Tavares (à gauche) et John Elkann forment un duo gagnant pour Stellantis (Fiat-Jeep)

Le groupe automobile Stellantis, né début 2021 de la fusion du français PSA et de l?italo-américain Fiat-Chrysler (FCA), a fortement rebondi au premier semestre, affichant une rentabilité record malgré la pénurie de semi-conducteurs.

Alors que FCA était en retard dans le virage de l?électrique, son nouveau directeur général français, Carlos Tavares, a décidé d?accélérer la transition. L?Europe veut bannir les véhicules à essence d?ici 2035 ? Eh bien soit, on lui donnera les voitures qu?elle réclame. Une stratégie d?autant plus payante qu?en se rapprochant de l?italo-americain, le groupe français a doublé son portefeuille de marques et donc abaissé son seuil de rentabilité par le gonflement des volumes.

Stellantis compte ainsi investir, pour l?ensemble de ses marques, un total de 30 milliards d?euros d?ici 2025 dans l?électrification de ses gammes, mais aussi dans les logiciels, pour lesquels il va présenter ses plans à l?automne.

Au total, 11 nouveaux véhicules électriques devraient être dévoilés au cours des deux prochaines années. Et les marques DS, Lancia, que le groupe souhaite relancer, et Alfa Romeo deviendront 100 % électriques à partir de 2024, 2026 et 2027, respectivement.

Les marques premium de Stellantis seront parmi les premières à prendre le virage 100 % électrique, face à Jaguar qui prévoit la grande bascule en 2025 et Volvo en 2030.

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