Australie, Iran, Venezuela et Tanzanie : les informations de la nuit

Des étudiants consultent leur téléphone portable, à Melbourne, en Australie, le 28 novembre 2024, le jour où le Parlement a adopté la première loi au monde interdisant l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans.

L’Australie interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Le Parlement australien a adopté jeudi une loi interdisant aux enfants et aux adolescents de moins de 16 ans l’accès aux réseaux sociaux, rapporte ABC. Le gouvernement a jugé le texte “nécessaire pour protéger leur santé mentale et leur bien-être”, précise la chaîne australienne. Les plateformes auront un an pour se conformer à la nouvelle réglementation, la plus stricte du monde. Elle prévoit “une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens” (30,7 millions d’euros) si TikTok, Instagram et autres Facebook “ne prennent pas de ‘mesures raisonnables’ pour empêcher les moins de 16 ans d’utiliser leurs plateformes”. Aucune sanction n’est prévue, en revanche, pour “les jeunes ou les parents qui ne respecteraient pas les règles”. Le texte, jugé “flou”, “problématique” et difficilement applicable par ses détracteurs, était l’un des chevaux de bataille du Premier ministre de centre gauche, Anthony Albanese.

L’Iran n’exclut pas de se doter de l’arme atomique. “Le débat sur le nucléaire en Iran pourrait bien se déplacer vers la possession de ses propres armes si l’Occident mettait à exécution sa menace de réimposer toutes les sanctions de l’ONU”, observe The Guardian, à la veille de pourparlers à Genève entre l’Iran, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sur le dossier du nucléaire iranien. Le quotidien britannique a parlé, jeudi à Lisbonne, avec Seyed Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères iranien, qui a déclaré que “l’Iran avait déjà la capacité et les connaissances nécessaires pour créer des armes nucléaires, mais que cela ne faisait pas partie de sa stratégie de sécurité”, du moins pour l’instant. “Il y a actuellement un débat en Iran sur le fait que cette politique était peut-être erronée”, relève-t-il. Car Téhéran estime avoir fait tout ce que les Occidentaux voulaient, et “lorsque leur tour est venu de lever les sanctions, dans la pratique, ils ne l’ont pas fait. Il y a peut-être quelque chose qui cloche dans notre politique”, a-t-il dit.

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