Aurore Bergé n'est "pas certaine" qu'Adrien Quatennens "soit le bienvenu" dans l'hémicycle
Renaissance s'engouffre dans l'affaire Adrien Quatennens, qui a reconnu dimanche dernier avoir giflé son épouse, avant de se mettre en retrait de sa fonction de coordinateur de la France insoumise.
"Je ne crois pas que sa place soit dans l’hémicycle. Je ne suis pas certaine qu’il soit le bienvenu au regard des faits qui lui sont reprochés ", a lancé Aurore Bergé au micro de BFMTV ce mardi après-midi.
"Je préfère parler des victimes"
Danièle Obono, députée insoumise, a annoncé le "retrait" d'Adrien Quatennens "du travail parlementaire", tout en précisant qu'il n'est "pas interdit d'hémicycle", ce mardi soir sur notre antenne.
Aurore Bergé est également revenue sur un tweet de Jean-Luc Mélenchon. Dans un premier temps, le leader des Insoumis, a dénoncé "la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux". Il a salué en revanche la "dignité" et le "courage" du député Quatennens, lui redisant sa "confiance" et son "affection", suscitant de vives critiques, y compris en interne, avant de préciser ses propos dans un second tweet.
"Je préfère parler des victimes plutôt que de ceux qui les ont agressées. On a plus entendu parler de la bravoure de Monsieur Quatennens qui a avoué avoir été violent", a encore avancé la patronne des députés Renaissance.
Borne dénonce "la banalisation des violences intra-familiales"
Figure de la jeune garde de La France insoumise (LFI), le député Adrien Quatennens, est sous le coup d'une enquête du parquet de Lille pour "violence sur conjoint", depuis le dépôt d'une main courante de son épouse.
La Première ministre Élisabeth Borne a de son côté jugé "extrêmement choquant d'avoir quelqu'un qui banalise les violences intra-familiales".