Aurore Bergé, candidate à la tête du groupe LREM : "Ecologie, enfance... Pas de chèque en blanc au gouvernement"

Candidate à la succession de ­Gilles Le ­Gendre pour la présidence du groupe LREM, ­Aurore ­Bergé ­affrontera les 9 et 10 septembre l'ancien ministre ­Christophe ­Castaner, l'ex-président de l'Assemblée François de Rugy et le député de Seine-Saint-Denis Patrice Anato. Elle égratigne déjà le premier, qui a posé une candidature en "ticket" avec la députée Marie Lebec. "C'est une manière de faire avaler la pilule : parce que le numéro un devrait forcément être un homme, on propose à une femme d'être numéro deux. C'est d'un autre temps", estime l'élue des Yvelines.

Vous êtes candidate à la présidence du groupe LREM. Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer?
Nous sommes à un moment important dans la vie de notre groupe. Nous avons devant nous des enjeux économiques et sociaux majeurs. Je porte en moi cette envie de rassembler notre groupe parlementaire. Un groupe fort, c'est-à-dire soudé, qui s'affirme et qui défend ses priorités et son indépendance.

"

Si nous n'avons pas le sentiment d'être utiles, alors certains ne s'y retrouvent plus et se découragent

"

Le groupe doit-il être loyal à l'exécutif ou avoir un rôle de poil à gratter?
Le groupe doit être loyal au Président parce que nous tirons notre légitimité de son élection. Cette loyauté n'est donc pas négociable. En revanche, le gouvernement tire sa légitimité du soutien de sa majorité, et il faut que nous assumions notre indépendance et notre agenda parlementaire. Il y a ainsi certains sujets que nous souhaitons voir aboutir au...


Lire la suite sur LeJDD