Cela fait quelques années déjà que l’on entend de plus en plus parler de la fin du cuir dans les voitures neuves, alors que de nombreux constructeurs ont déjà commencé à le bannir de leur gamme. Parmi eux, citons notamment Tesla, qui a décidé en 2017 de ne plus proposer ce matériau d’origine animale à ses clients, le remplaçant par un revêtement synthétique. Alors que la mouvance vegan semble prendre de plus en plus d’importance, de même que les considérations écologiques, les marques automobiles tendent de plus en plus à ne plus utiliser de cuir animal, nécessitant de nombreuses ressources naturelles lors de sa production, en plus d’être évidemment néfaste pour le bien-être des animaux.

Le cuir serait-il donc en voie de disparition ? C’est ce que nous pourrions logiquement penser. Sauf que ce serait en réalité loin d’être le cas, comme le révèle une étude menée par Lectra, entreprise spécialisée dans les logiciels et systèmes de découpe du cuir pour pour la mode ainsi que l’automobile. Selon la firme française, ce matériau aurait en réalité plus de succès qu’il n’y paraît. En effet, les projections concernant la fabrication additionnelle d’inserts en cuir pour les voitures prévoient une nette hausse, « passant de 51 millions en 2020 à 65 millions en 2026 », comme le précise l’entreprise.

Une demande de plus en plus forte

Les projections évoquent une hausse de 27 % de la demande d’ici à 2026, obligeant alors les professionnels du secteur à accélérer la cadence. De là à s’inquiéter d’une...Lire la suite sur Autoplus