"Il y aura un avant et un après" : comment la grève a fait décoller la pratique du vélo à Paris

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le nombre de ­cyclistes dans les rues parisiennes a bondi depuis le début de la grève contre la réforme des retraites, le 5 décembre, et les perturbations dans les transports parisiens. Sans métro ni RER, de nombreux ­Franciliens se sont mis au vélo. Rue de Rivoli (4e), au pied de l'Hôtel de Ville, où un "totem" affiche en direct le nombre de passages de bicyclettes, 3.000 avaient été enregistrés le 4 septembre ; le compteur grimpait à 8.201 le 5 décembre, puis à 10.168 le 19 du mois… Après une accalmie pendant les vacances scolaires, le trafic est remonté à près de 8.000 passages quotidiens. Soit une hausse de 60 à 100% depuis début décembre.

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Au total, les 56 capteurs* ­installés par la mairie de Paris – sous les pistes cyclables et dans certains couloirs de bus accessibles aux vélos – ont mesuré un trafic multiplié par deux, voire par trois, sur certains axes ces dernières ­semaines. Trois nouveaux "­totems" complétant cet outil statistique doivent d'ailleurs être installés mi-février le long du boulevard de Sébastopol, sur le cours la Reine (8e) et quai d'Austerlitz (13e).

Pour les associations de ­défense du vélo, la bataille culturelle est ­gagnée

Dans Paris et la petite couronne, au-delà des pistes réservées, les adeptes de la petite reine ont été plus nombreux, comme le montre l'application Geovelo (150.000 utilisateu...


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