Aulas candidat au rachat de la LDLC Arena mise en vente par Textor et en concurrence avec Tony Parker
Lundi 11 décembre, l’Olympique Lyonnais publiait un communiqué sur l’accord trouvé entre John Textor et Jean-Michel Aulas: OL Group rachète le tiers des actions d’Aulas qui possédait 9% du capital, et l’ancien boss de l’OL s’engage à se désister de toutes les procédures judiciaires en cours. Et d’ici novembre 2024, l’actionnaire américain s’est engagé à racheter les deux derniers tiers restants (6%) des parts d’Aulas, sauf si une introduction à la bourse de New York est engagée dans les prochains mois (Textor envisage cette action au printemps). Auquel cas, Aulas pourra vendre ses parts directement à la bourse new-yorkaise.
En attendant, selon les informations de RMC Sport, dans les prochains mois Alexandre Aulas (37 ans) va remplacer son père au conseil d’administration d’OL Group. Il siègera avec Patrick Bertrand, qui représente toujours l’entité Holnest, la société de la famille Aulas.
Mais ce désengagement progressif et total de Jean-Michel Aulas du capital du club ne signifie pas pour autant sa disparition définitive de Lyon. Selon nos informations, l’ancien patron de l’OL, via Holnest, va se porter candidat au rachat de la LDLC Arena, salle multifonction d'OL Groupe dont il a porté le projet et qui a été inaugurée fin novembre.
Aulas en concurrence avec... Parker
John Textor souhaite vendre cette salle pour renflouer les caisses du club et se concentrer uniquement sur l’activité football. Il a été un temps question que Jean-Michel Aulas s’associe à Tony Parker (patron de l’ASVEL) pour le rachat de cette salle de spectacle. Mais ce ne serait plus d’actualité. Aulas veut y aller seul et se retrouvait donc en concurrence avec le patron de l’ASVEL, aussi candidat au rachat de l’Arena avec un groupe d’investisseurs.
Très attaché à sa région natale, Jean-Michel Aulas souhaite donc continuer à s’investir humainement et financièrement dans l’environnement lyonnais. Sa motivation pourrait aussi être nourrie par le juteux business que représente cette salle. La construction a coûté 141 millions d’euros, mais elle pourrait devenir rentable d’ici deux ou trois ans grâce notamment à une programmation de concerts très lucrative. Aulas mènerait alors ce projet en parallèle de ses futures fonctions de vice-président de la Fédération française de football qui doivent être officialisées ce samedi lors de l’assemblée générale de l'instance.