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Audiovisuel public : 190 millions d'euros d'économies décidées, France Ô enterrée

Le siège de France Télévisions à Paris, en septembre 2017.

Avec 160 millions d'euros de coupes d'ici 2022, France Télévisions supportera l'essentiel de l'effort exigé par le gouvernement.

Le chiffre tant attendu par les sociétés de l’audiovisuel public est officiellement tombé : le gouvernement leur demande de réduire leurs dépenses annuelles de 190 millions d’euros d’ici à 2022. Ces économies, aussi appelées «gains d’efficience» au sein de l’exécutif, toucheront principalement France Télévisions, à hauteur de 160 millions d’euros. Cela représente, par rapport à son budget 2018, un effort de près de 6%. Dès 2019, l’entreprise publique dirigée par Delphine Ernotte devra gratter 25 millions d’euros. De nouveau, Radio France s’en sort bien, avec seulement 20 millions d’euros de coupes d’ici 2022, soit 3% de son budget actuel. Les 10 millions d’euros restants se répartiront entre Arte France, France Médias Monde, l’Institut national de l’audiovisuel et TV5 Monde. Quant à la réforme de la redevance (ou «contribution à l’audiovisuel public»), elle est renvoyée à 2019, au même moment où l’on parlera de la taxe d’habitation.

Etalés sur quatre ans, ces objectifs d’économies ne paraissent pas insurmontables, même s’ils promettent quelques agitations et choix douloureux au sein des sociétés. Avec un atterrissage sous la barre des 200 millions d’euros, on est très loin des chiffres qui ont circulé ici ou là au début de l’année. Fut un temps où le ministère de l’Action et des Comptes publics exigeait une saignée de 800 millions d’euros. Au cabinet de Françoise Nyssen, on souligne qu’il s’agit d’une «victoire» de la ministre de la Culture. C’est aussi une stratégie de communication classique des gouvernements : faire d’abord fuiter des chiffres très élevés pour faire passer la pilule plus facilement ensuite. Un élément est aussi à prendre en compte. Les 190 millions d’euros évoqués sont nets de l’inflation, notamment celle, mécanique, des salaires. Elle est donc plus importante qu’en apparence.

Pour France Télévisions, le (...)

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