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«Aucun suspense», avant l'élection présidentielle au Kazakhstan

Une affiche en faveur du président Noursoultan Nazarbaïev, à Almaty mardi.

Appelés aux urnes ce dimanche, les Kazakhs rééliront très probablement leur président sortant, Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1991.

«Noursoultan a fixé la date de sa réélection», clamait le journal moscovite Nezavissimaïa Gazeta courant mars, en réaction à l’avancement de la date de l’élection présidentielle au Kazakhstan par le président au pouvoir. Le scrutin se tiendra ce dimanche 26 avril, au lieu de décembre 2016, comme prévu initialement. Désigné en 2014 comme «dictateur de l'année» par diverses Ong dénonçant son autoritarisme sans faille, la répression des oppositions et la corruption de son régime, Noursoultan Nazarbaïev va entammer un cinquième mandat dans ce qui est de fait une présidence à vie. Elu président pour la première fois en 1991 - il était alors le seul candidat -, Noursoultan Nazarbaïev a depuis été réélu en 1999, 2005 et 2011, chaque fois avec des scores spectaculaires dépassant les 80% des voix. Ces élections n’ont cependant jamais été reconnues comme ayant été libres et justes par les observateurs internationaux

Pourquoi la date du scrutin a-t-elle été avancée ?

Officiellement, le gouvernement veut mobiliser le pays autour de questions économiques et sécuritaires. Noursoultan Nazarbaïev estime que les sanctions économiques contre la Russie ont des conséquences sur l’économie du pays et qu’il est donc essentiel de «consolider la croissance économique». En tant que deuxième producteur de pétrole parmi les pays de l’ex-union soviétique, «le Kazakhstan a souffert de la chute du prix de l’or noir», explique Samuel Carcanague, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Le président kazakh a également fait part de son inquiétude quant à la menace islamiste en provenance d’Afghanistan et de l’organisation Etat islamique (EI), une menace «toute relative, selon le spécialiste de l’aire post-soviétique. Les gouvernements locaux annoncent régulièrement un regain de radicalisation dans le pays. Il y a certes (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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