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au tribunal, Des faits et gestes de Placé

L’ex-sénateur et secrétaire d’Etat écologiste est jugé ce mercredi pour «violences volontaires en état d’ébriété», «outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique» et «injures à caractère racial». Des infractions datant du 5 avril, qui parachèvent une longue série de sorties et d’agissements douteux.

C’est l’heure des comptes pour Jean-Vincent Placé. L’ancien secrétaire d’Etat doit être jugé ce mercredi à Paris pour «violences volontaires en état d’ébriété»,«outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique» et «injures à caractère racial». Un retour de manivelle que certains jugeaient inévitable tant l’ex-sénateur écolo a multiplié les dérapages plus ou moins contrôlés ces dernières années, notamment pendant ses quinze mois au gouvernement. Jusqu’à cette soirée de printemps où tout a basculé.

Ce jeudi 5 avril 2018, il est un peu plus de 2 heures du matin lorsque Jean-Vincent Placé débarque avec Loïc Hervé, un ami sénateur centriste, à la Piscine, un bar de nuit situé rue Guisarde, dans le VIe arrondissement de Paris. Après un dîner arrosé au restaurant du Sénat - qui fut le biotope de Placé entre 2011 et 2016 - les deux hommes ont pris un dernier verre, un whisky, dans le bureau d’un autre parlementaire. Ils mettent alors le cap sur la «rue de la soif», le surnom donné à cette artère animée de Saint-Germain-des-Prés. «Il s’est pointé comme un roi, avec un melon pas possible, sans dire bonjour ni merci ni merde», racontera le soir même un témoin à Libération. Il est tard pour un soir de semaine. A peine une dizaine de clients sirotent un verre en écoutant de la musique à l’intérieur de l’établissement. Les deux comparses commandent chacun une bière puis Jean-Vincent Placé commence à reluquer deux jeunes étudiantes en droit, accoudées un peu plus loin au bar. Ivre, l’ancien secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification interpelle l’une d’elles, lui demandant de danser avec son ami «contre rémunération». Face au refus de la jeune fille, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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