Au Texas, dans les secrets du sommet Bernard Arnault-Donald Trump

Dallas, jeudi soir. L'American Airlines Center accueille 20.000 supporters de Donald Trump chauffés à blanc. Certains ont passé la nuit sur des chaises de camping afin de pouvoir entrer dans la salle de spectacles. À l'extérieur, ils sont plusieurs milliers à assister au show devant des écrans géants. Le cœur de la mégapole du Texas résonne des éclats du président américain en campagne pour sa réélection. "Je suis ravi d'être venu ici, au cœur même du Texas, déclare-t-il pour lancer son discours d'une heure trente. Nous venons juste d'inaugurer une belle usine Louis Vuitton qui va créer, en très peu de temps, 1.000 emplois industriels. Nous célébrons ainsi l'incroyable renouveau de l'industrie américaine."

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En ouvrant un nouvel atelier Vuitton dans le comté de Johnson, à une heure de route de Dallas, le groupe LVMH, leader mondial du luxe, vient donc de donner un coup de pouce appuyé au président américain. Cet investissement expliquerait que les articles de luxe, dont la maroquinerie, les champagnes et les alcools – autant de produits que le géant français écoule en grande quantité aux États-Unis –, aient échappé à la hausse immédiate des droits de douane imposée par l'administration américaine sur les importations d'articles européens.

Tout oppose en apparence Bernard Arnault et Donald Trump

Tout les oppose en apparence. Bernard Arnault, 70 ans, le président de LVMH, est réservé et élancé ; Donald Trump, 73 ans...


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