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Au Tchad, onze morts dans une explosion imputée à Boko Haram

Des soldats tchadiens le 25 mai à Malam Fatori, dans le nord du Nigeria, près de la frontière avec le Niger, où des troupes du Tchad, du Niger et du Nigéria collaborent pour combattre les islamistes de Boko Haram

La capitale tchadienne, déjà endeuillée par un double attentat suicide le 15 juin, a été de nouveau frappée ce lundi au moment d'une descente de police dans une cache d'armes de la secte islamiste.

Onze personnes ont été tuées dans le quartier de Djari, au nord de la capitale tchadienne, N’Djamena, dans une opération de police menée à l’aube pour rechercher des complices du double attentat du 15 juin qui avait fait 33 victimes. Selon un premier communiqué officiel publié ce lundi, des complices de l’attentat du 15 juin auraient été arrêtés dans un premier temps et «traités» par les services «compétents». Le communiqué émanant du procureur de la République évoquait ainsi l’interpellation d’une «soixantaine de personnes», notamment des ressortissants maliens, camerounais et nigérians.

Ce lundi matin, les éléments de services de sécurité, poursuivant leurs investigations, se rendent alors dans une cache attribuée à Boko Haram pour procéder à l’arrestation d’un homme qui aurait participé à ces attentats du 15 juin. Au moment de son interpellation l’homme aurait alors actionné sa ceinture d’explosifs provoquant la mort de onze personnes, dont cinq de ses propres complices et cinq policiers, selon les informations données par les autorités tchadiennes. Une conférence de presse au ministère de l’Intérieur se déroule ce lundi alors qu’une source policière affirmait avoir mis la main «sur un véritable arsenal artisanal».

Depuis les attentats du 15 juin, les barrages se sont renforcés en centre-ville mais aussi à toutes les sorties cardinales de la capitale. Par ailleurs, commencent déjà à circuler dans certains milieux des rumeurs faisant douter de la thèse des attentats imputés à Boko Haram pour privilégier soit celle de tentatives de coup d’Etat ; soit celle d’une mise en scène du pouvoir pour lui permettre de régler «certains comptes» au sein de ses premiers cercles et justifier ainsi sa doctrine de «moi ou le chaos» dans l’optique des élections présidentielles de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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