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Au sommet de l'Etat, «la crainte que ça pète quelque part»

Lors de la journée de mobilisation interprofessionnelle pour la défense des emplois, des salaires et de la protection sociale, à Paris, jeudi.

Tous les soirs, coulisses, brèves, choses vues et entendues par les journalistes de Libération, et pas lues ailleurs.

Au sommet de l’Etat on craint 1983

«Tous les ingrédients sont réunis pour que la situation sociale dégénère, confie un proche du Premier ministre. La désespérance, la colère, le rejet de l’islam et des élites. Il y a aujourd’hui une vraie impatience des Français devant l’absence de résultat de nos politiques.» Pour autant, ajoute-t-il immédiatement, «on n’a aucune remontée des services de renseignement d’un risque imminent». Un conseiller du chef de l’Etat abonde : «Oui il y a la crainte que ça pète quelque part. En banlieue ou sous la forme d’un mouvement comme les bonnets rouges.» Et le même de s’inquiéter du mouvement de grève général, mercredi, de tous les syndicats policiers devant la Chancellerie. «Ça me rappelle 1983, quand les policiers avaient manifesté sous les fenêtres de Badinter», poursuit ce conseiller.

Le reportage de Yves Jeuland continue de faire parler

Lundi, lors de la réunion hebdomadaire du cabinet de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général, commence son intervention en demandant qu’on en finisse avec les commentaires (souvent mauvais) sur le fameux reportage d’Yves Jeuland sur François Hollande, diffusé la semaine précédente. Sauf que pas de chance, arrivé en retard, Bernard Combes, l’ami du Président en charge des relations avec les élus territoriaux, a pris la parole pour raconter que «les remontées du terrain à la suite du reportage sont très mauvaises». Encore raté.

La deuxième gauche et les pingouins

C’est peu dire qu’on va se serrer sous les dorures de l’Elysée ce vendredi soir. Tout ce que la Deuxième gauche compte (encore) de dirigeants doit y assister à la remise des insignes de Grand Croix de la Légion d’honneur à Michel Rocard, ancien Premier ministre de Mitterrand et actuel ambassadeur de France chargé des pôles Arctique et Antarctique. «Il y a un côté retrouvailles des copains, un vieux truc nostalgique», (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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