Publicité

Au Sahel, les urgences d'Emmanuel Macron

Au Forum de Paris sur la paix, cette semaine, il a été aussi question de guerre. Et notamment de celle qui est menée contre les djihadistes au Sahel. Emmanuel Macron y a consacré le déjeuner de mardi, avec ses homologues tchadien, nigérien et malien. En est ressortie la volonté de revoir le dispositif. Et singulièrement l'opération Barkhane, qui mobilise 4.500 soldats français. Il y a urgence. Quelque 1.500 ­civils ont déjà été tués au Mali et au ­Burkina Faso cette année. "Depuis le mois de juillet, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont aussi enregistré leurs plus lourdes attaques contre des camps militaires depuis 2013", souligne Mathieu Pellerin, analyste Sahel à l'International Crisis Group.

Lire aussi - Le président du Niger alerte sur les groupes djihadistes : "Si le Sahel cède, la menace touchera l'Occident"

Le 1er novembre, 49 soldats maliens périssaient ainsi dans l'attaque de leur base à Indelimane, près de la frontière nigérienne. "Les deux principales organisations dans la région, le RVIM (Rassemblement pour la victoire de l'islam et des musulmans, rattaché à Al-Qaida) et l'État islamique en Afrique de l'Ouest recrutent davantage et ont acquis plus d'expertise, d'expérience", explique Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes à France 24.

"Confirmer et conforter" l'engagement français au Sahel

Les GAT (groupes armés terroristes) ont aussi étendu leur champ d'action. "Barkhane n'est pas au format de cette guerre asymétrique qui se joue sur un espace trè...


Lire la suite sur LeJDD