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Au Sénat, la bataille perdue d'Emmanuel Macron

Sauf énorme surprise, l'élection sénatoriale, dimanche, ne devrait pas entraîner de bouleversement majeur au Palais du Luxembourg. Les Républicains (LR) ont de grandes chances de demeurer la principale force de la Chambre haute, Gérard Larcher son président… et l'institution de rester l'une des principales caisse de résonance de l'opposition à Emmanuel Macron. "Depuis le début, ils n'ont jamais été coopératifs, c'est toujours l'épine dans le pied de Macron", regrette François Patriat, le président du groupe La République en marche (LREM) au Palais du Luxembourg.

"Au Sénat on ne dit jamais oui par discipline et non par dogmatisme, ce sera toujours le cas", réfute-t-on dans l'entourage de Larcher, estimant à 70% le taux de textes votés par la majorité de la Chambre haute. Mais dès l'examen du projet de loi de finances pour 2021, qui doit débuter en octobre, les sénateurs attendront le gouvernement au tournant. Car ce texte contient une large partie des mesures du plan de relance, "qui doit être déconcentré, sinon ça ne marchera pas", soutient un proche de Larcher. "Le gouvernement a toujours cette même vision technocratique parisienne, qui conçoit les collectivités territoriales comme des sous-traitants, attaque déjà Bruno Retailleau, le président des sénateurs LR, qui devrait le rester. Maintenant on a un Premier ministre à l'accent chantant qui a été maire, mais rien ne change. Il aurait fallu impliquer chaque niveau de collectivité sur le plan de relance."

"Le magnétisme de...


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