Yahoo Actualités Au Royaume-Uni, la pénurie de Guinness affole les pubs
Les pubs britanniques sont touchés par une pénurie de la célèbre bière Guinness. Et c’est un peu la faute des réseaux sociaux, selon The Wall Street Journal. “Partout, au Royaume-Uni, du nord au sud, des pubs annoncent être sur le point d’épuiser leurs stocks de Guinness : une flambée de la demande a pris de court la célèbre brasserie irlandaise”, constate le quotidien américain.
Mais que s’est-il passé pour que la demande explose ?
Explication en vidéo.
Résultat, les pubs du Royaume-Uni écument les grossistes à la recherche des précieux fûts de stout, cette bière noire aux arômes torréfiés dont Guinness est la marque emblématique.
Paul Fletcher, employé chez Small Beer, l’un de ces grossistes, explique au Wall Street Journal avoir reçu beaucoup plus d’appels que d’habitude. “Presque un appel sur deux, c’est pour demander : ‘Est-ce qu’il vous reste de la Guinness ?’”
“Selon Fletcher, Small Beer a reçu de nombreuses demandes de la part de fabricants de stout qui espèrent que les pubs qui les ignoraient auparavant proposeront leurs boissons. Les autres stouts sont presque toujours moins chers que la Guinness, mais Fletcher a déclaré qu’il était difficile de détourner les buveurs de la bière de Diageo [l’entreprise mère]. ‘Si les gens veulent un stout, ils commanderont une Guinness sans trop y penser, a-t-il déclaré. Les gens sont très fidèles à la marque.’”
Le quotidien américain “The Wall Street Journal”
The Daily Telegraph relativise la panique générale qui s’est installée sur l’île. Si certains bars sont en effet à sec, “la grande majorité des pubs interrogés continuent de servir le stout”, explique le quotidien britannique.
Alors, pourquoi cette crainte de pénurie ?
Tout simplement parce que la Guinness a de plus en plus de succès, et donc que les commandes augmentent. Pour s’assurer que le stock “est uniformément réparti sur l’ensemble du mois de décembre”, Diageo rationne les commandes des pubs.
“Cela signifie que, bien que les pubs reçoivent toujours de la Guinness, beaucoup en reçoivent moins qu’auparavant”, résume le journal.
