Au Rassemblement national, « une certaine communion autour des paroles de José Gonzales sur l’Algérie »

À l’Assemblée nationale, mardi, le doyen, José Gonzalez, a ouvert la première séance de cette nouvelle mandature comme le veut le règlement. Ce député du Rassemblement national, âgé de 78 ans, a évoqué l’Algérie Française. « J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis », a-t-il déclaré. Ce qui a provoqué de vives réactions au sein de l’hémicycle et notamment chez les élus de gauche. La numéro deux d’EELV, Sandra Regol, a ainsi twitté : « Pour cette première séance de la XVIe mandature, l’Assemblée vient d’applaudir le discours du doyen RN sur l’Algérie Française perdue. Je suis abasourdie. Quelle déchéance. » La députée Insoumise Aurélie Trouvé a de son côté déclaré : « Première rentrée parlementaire et on est vite dans l’ambiance. Le doyen de l’Assemblée nationale du RN entame un discours d’accueil plein de nostalgie de l’Algérie française. Il nous dit avoir laissé là-bas un bout de France. J’ai déjà la nausée. »

Du côté du Rassemblement national, pourtant, personne ne s’est ému de cette déclaration. Bien au contraire. Jordan Bardella, président par intérim du parti, a ainsi estimé qu’il s’agissait d’un « discours émouvant et rassembleur ». Et de féliciter l’élu : « Élégance de tenue et d'âme de la part de José Gonzalez, député RN et doyen de l'Assemblée. Il nous a tous rendus fiers. » Et la candidate à l’élection présidentielle et présidente du groupe à l’Assemblée, Marine Le Pen, n’a, elle-même, pas trouvé à redire. « Ce n’est pas un dérapage, il a fait...


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