Publicité

Au PS, Valls le grand absent présent sur toutes les lèvres

Paris, 3 décembre 2016. La Villette. Marisol Touraine, Jean-Christophe Cambadélis et Najat Vallaud-Belkacem. Grande convention nationale de La Belle Alliance Populaire.

Réunis samedi à Paris pour une «Grande Convention de la Belle Alliance populaire», les socialistes et leurs alliés ont cogné la droite - dans l'attente de Manuel Valls.

Samedi inédit, pour les socialistes. Réunis avec leurs petits alliés, porte de la Villette à Paris, pour une «Grande convention nationale» de leur Belle Alliance populaire (BAP), ils devaient au départ chauffer leurs militants venus de toute la France pour «combattre» la «révolution conservatrice» de la droite version François Fillon. Mais aussi - et surtout - préparer tout le monde à la candidature de François Hollande. Le casting annoncé des membres du gouvernement - Marisol Touraine (Affaires sociales), Najat Vallaud-Belkacem (Éducation), Emmanuelle Cosse (Logement), Jean-Vincent Placé (Simplification), que des pro Hollande - confirmait le caractère de cet événement : lancer l’opération reconquête pour le chef de l’Etat. «C’est un casting hollandais sans l’acteur principal», souriait un cadre du PS en début d’après-midi. Même Stéphane Le Foll, fidèle des fidèles hollandais devait être là. Mais c’était avant le choix surprise du président de la République, jeudi soir, de renoncer à se présenter à sa succession.

Ce rassemblement d’une BAP - qui a vocation, après 2017, à «dépasser» le simple Parti socialiste dans un mouvement des «progressistes» - a donc changé de nature ce samedi : hommages appuyés et longs applaudissements en l’honneur de François Hollande - «respect!» comme l’a clamé le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis -, ripostes multiples à la droite mais aussi - et surtout - palabres en coulisses quant aux intentions futures de Manuel Valls. Le Premier ministre devait conclure l’après-midi : il a décidé dès jeudi soir d’annuler sa participation avant de laisser la direction du PS l’annoncer vendredi. La présence du chef du gouvernement, porte de la Villette ce samedi, aurait transformé cette «Grande Convention» en rampe de lancement pour sa candidature. Inacceptable pour les autres (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Valls s’efforce de s’éviter tout procès en trahison de Hollande
Pollution à Paris: circulation alternée toujours envisagée pour lundi
Cameron: une victoire de Le Pen serait «un coup dur» pour l’Europe
Notre-Dame-des-Landes: les opposants répètent leur plan d’action
Alexandre Jardin, un «zèbre» candidat à la présidentielle