Au procès « Charlie Hebdo », un hommage rendu à Samuel Paty

L'avocat de « Charlie Hebdo » Richard Malka a notamment estimé que l'enseignant avait « eu raison » de parler des caricatures. 
L'avocat de « Charlie Hebdo » Richard Malka a notamment estimé que l'enseignant avait « eu raison » de parler des caricatures.

Les hommages à Samuel Paty s'enchaînent. Au lendemain d'une journée de mobilisation nationale, le professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine a été honoré, lundi 19 octobre, par les participants du procès des attentats de janvier 2015.

La cour d'assises spéciale de Paris, où sont jugées 14 personnes accusées de soutien logistique aux auteurs des tueries de Charlie Hebdo, Montrouge et de l'Hyper Cacher, « tient à exprimer son émotion suite à l'assassinat » de Samuel Paty, a déclaré le président Régis de Jorna. Cet enseignant, tué après avoir montré en classe des caricatures de Charlie Hebdo, est « mort du seul fait d'avoir transmis à ses élèves ce que représentaient la liberté de pensée et la liberté d'expression », a poursuivi le président à la reprise des débats.

« Nous avons eu raison de publier ces caricatures »

« Encore une fois, ce sont des caricatures de Charlie Hebdo » qui sont en cause, mais « ce ne sont pas ceux qui les ont dessinées qui sont morts mais ceux qui les ont montrées », a martelé l'avocat de l'hebdomadaire satirique, maître Richard Malka. En France, « il y a une liberté d'expression, il y a une liberté d'enseigner. Nous avons eu raison de publier ces caricatures, Samuel Paty a eu raison d'en parler », a insisté le conseiller historique de Charlie Hebdo.

Samuel Paty a été décapité vendredi vers 17 heures près du collège où il enseignait l'histoire-géographie dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Son assaillant, u [...] Lire la suite