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Au procès du 13-Novembre, le premier interrogatoire de Salah Abdeslam

13-NOVEMBRE - Terminées, les provocations? Mardi 2 novembre, dans l’enceinte du Palais de justice historique de Paris, le seul assaillant des attentats du 13 novembre 2015 encore en vie, Salah Abdeslam, s’est montré beaucoup plus discret à l’occasion des premiers interrogatoires des accusés.

Une attitude diamétralement opposée à celle des dernières semaines, durant lesquelles l’homme de 32 ans avait multiplié les saillies contre la cour d’assises spéciale, forçant parfois le président Jean-Louis Périès à lui couper le micro.

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, notre reporter Pierre Tremblay a assisté à cette audience, qui portait uniquement sur la personnalité des accusés, en dehors de l’aspect religieux et de leur radicalisation. Il raconte l’ambiance dans la salle, où on a pu entendre un accusé beaucoup plus “réservé” et “discret”, se présentant même comme une victime en ce qui concerne ses conditions de détentions.

Pour Gérard Chemla, avocat des parties civiles, il s’agit bien souvent du “jeu” de ce type d’audience. “Soit il adoptait un ton provocateur comme en début d’audience, soit il se présentait en essayant d’être le plus humain possible. C’est ce qu’il a fait et c’est finalement une bonne chose, car on ne juge pas des monstres, on juge des hommes”, explique l’avocat à notre micro, ajoutant que “l’on a maintenant tous les éléments du puzzle qu’il va falloir résoudre ensuite quand l’on va confronter cette personnalité et les faits qui lui sont reprochés”.

En janvier prochain, Salah Abdeslam et les 13 autres co-accusés présents au procès seront interrogés plus précisément sur leur rôle dans les attentats du 13 novembre 2015.

À voir également sur Le HuffPost : 13-Novembre: les images du procès qui s’ouvre sous haute sécurité

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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