Au pied de la tour Eiffel, Paris 2024 fait place nette et cherche encore à parfaire son héritage

Comme toutes les bonnes choses, les Jeux de Paris ont connu une fin. Désormais, une nouvelle sorte de course, au bout de laquelle aucune médaille ne sera distribuée, est lancée : celle pour rendre la ville (presque) comme avant. Et avec pour objectif de jeter le moins possible. Le grand démontage a commencé.

Paris 2024, c'est fini, mais la ville n'a pas encore tout à fait repris ses droits. Alors que la capitale a repris son rythme effréné, retrouvé ses métros bondés et ses piétons pressés à l'occasion de la rentrée, les sites des Jeux, eux, jouent les prolongations. Si on se demande encore comment conserver la vasque du jardin des Tuileries ou les anneaux de la tour Eiffel, les structures éparses, progressivement démontées, témoignent encore, comme des cicatrices qui s'estompent, de la douce folie sportive qu'ont été ces Jeux made in France.

En ce vendredi 13 septembre 2024, entre le stade tour Eiffel et l'Arena Champ-de-Mars, cinq jours après le top départ du grand démontage, des ouvriers s'affairent un peu partout. Une partie des sièges des gradins ont disparu, tandis qu'au sol, traînent câbles et vis, premiers cadavres de la lourde. Augustin Nechad laisse échapper une pointe de nostalgie.

L'avenir, justement, à quoi ressemblera-t-il pour tous ces objets, des parasols des buvettes aux tribunes des deux sites des Jeux, surveillés par la Dame de Fer, qui ont vu passer 800 000 spectateurs, Jeux olympiques et paralympiques confondus ? Pour les plus symboliques et les plus demandés, le chemin est déjà tout tracé.


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