Au moins 30 000 euros d’amende requis contre Le Pen pour des propos réitérés sur les chambres à gaz

L'ex-président du FN Jean-Marie Le Pen, le 20 novembre 2015 à Saint-Cloud près de Paris

Déjà condamné pour ces propos, le fondateur du FN les avait à nouveau assumés sur BFM TV en avril 2015.

Le parquet a requis mercredi au moins 30 000 euros d’amende contre l’ex-président du FN Jean-Marie Le Pen, poursuivi pour contestation de crime contre l’Humanité pour avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz, «détail» selon lui de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Invoquant son immunité parlementaire d’eurodéputé, il ne s’est pas présenté à son procès devant le tribunal correctionnel de Paris, qui rendra son jugement le 6 avril.

Le 2 avril, au journaliste Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait s’il regrettait d’avoir qualifié les chambres à gaz de «détail», ce qui lui a valu d’être déjà condamné en 1991, Jean-Marie Le Pen avait répondu: «Pas du tout. Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la guerre, à moins d’admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz».

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Le journaliste l’avait alors relancé, demandant si «des millions de morts» pouvaient être qualifiés de «point de détail». «C’est pas un million de morts, c’est les chambres à gaz», «moi je parle de choses précises. Je n’ai pas parlé de nombre de morts. J’ai parlé d’un système. J’ai dit que c’était un détail de l’histoire de la guerre», avait insisté l’ancien leader frontiste, 87 ans.

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