Au Liban, les frappes israéliennes touchent désormais tout le pays

Un homme marche devant sa maison endommagée, après une frappe israélienne à Sohmor, dans la partie ouest de la vallée de la Bekaa, au Liban.

Au moins trente personnes ont été tuées, lundi 11 novembre, au Liban dans des raids aériens israéliens, selon des chiffres officiels. Les frappes ont visé, pour la première fois, la région de Akkar, à l’extrême nord du pays, près de la Syrie. Le Hezbollah a, de son côté, intensifié ses tirs de roquettes et de missiles qui ont couvert une grande partie de la Galilée jusqu’à la périphérie de la ville d'Haïfa, à 40 kilomètres de la frontière.

Plus une région n’est sûre au Liban. Avec le ciblage, lundi soir, de la région de Akkar, limitrophe de la Syrie dans le nord du pays, c’est maintenant toute la géographie libanaise qui est plongée dans la guerre. Dans la seule journée de lundi, au moins trente personnes ont été tuées à travers le pays, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.

Un raid aérien israélien a visé une maison dans une localité à majorité sunnite qui accueillait une trentaine de déplacés chiites en provenance du sud. L’aviation de l'État hébreu a également lourdement bombardé des dizaines de localités dans le sud du Liban, où un nouvel ordre d’évacuation a frappé 21 villages. Ces raids ont fait de nombreuses victimes parmi les habitants restés sur place malgré l’intensité des bombardements.

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