Au Liban, des frappes israéliennes d'une intensité inédite font des centaines de morts

Les intenses frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait 492 morts ce lundi 23 septembre au Liban, parmi lesquels 35 enfants, selon les autorités de ce pays. La France a demandé une région d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Jamais le Liban n'avait connu une journée aussi meurtrière en près d'un an. Selon les chiffres communiqués dans la soirée par le Centre des opérations d'urgence du ministère libanais de la Santé, les frappes aériennes menées ce lundi par l'armée israélienne ont fait 492 morts, dont 35 enfants et 58 femmes, et 1645 blessés. Elles n’ont épargné presque aucun village du sud du Liban et de la vallée de la Békaa et ont même touché la banlieue sud de Beyrouth. Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé « un plan de destruction » de son pays, où les écoles resteront fermées ce mardi.

Au bilan qui n'a cessé de s'alourdir au fil des heures s'ajoutent des milliers de familles déplacées. Un embouteillage monstre s’est formé le long de l’autoroute côtière, empruntée par les habitants du sud fuyant vers le nord. « Cela fait six heures qu’on roule dans les embouteillages et on est loin d’être arrivés, constatait Hassan, originaire de Srifa, au micro de notre correspondante, Sophie Guignon. On est à la moitié du chemin. Les enfants n’en peuvent plus, ils dorment derrière. Tout ce qu’on cherche, c'est un refuge pour être en sécurité. On veut aller à Beyrouth, mais on n’y connaît personne. »


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