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Au Liban, le football contre les divisions...

Dans un camp de réfugiés à Deir Zanoun, au Liban, le 31 janvier 2017.

Dans le pays, Game, une ONG danoise organise des entraînements et des rencontres dans les camps de réfugiés pour sortir les enfants de leur quotidien.

Le sifflet à la bouche, Kutaiba Alhusieen s’apprête à donner le coup d’envoi du match. Sur le terrain, une vingtaine d’enfants, âgés de 6 à 14 ans, ont les yeux rivés sur le ballon rond. Au signal du coach, l’effervescence gagne instantanément l’aire de jeu de Chatila, dans le sud de Beyrouth. Sous les encouragements de leurs camarades, les apprentis footballeurs se lancent dans une course effrénée à l’affût du ballon. «Ils ne manquent pas d’entrain ! s’amuse l’entraîneur. C’est bien, cela leur permet de se défouler.» Tous les samedis matin, plus de 350 joueurs en herbe originaires de Syrie, d’Irak et de Palestine, participent aux entraînements de football dispensés par l’ONG danoise Game dans leur quartier.

Tristement célèbre pour le massacre de civils dont il a été le théâtre en 1982 pendant la guerre civile libanaise (1975-1989), le camp de réfugiés palestiniens de Chatila abrite aujourd’hui, d’après le Comité de dialogue libano-palestinien, plus de 14 000 déplacés sur une surface de moins d’un kilomètre carré. Les conditions de vie y sont très précaires. En proposant une activité sportive gratuite, l’association danoise cherche ainsi à sortir les enfants d’un quotidien difficile. «La plupart ont fui la guerre en Syrie, ils sont psychologiquement fragiles, poursuit Kutaiba Alhusieen. Ils ont beaucoup de mal à tisser des liens mais sur le terrain, la donne change.»

Brasser les populations

Derrière la ligne de touche, Simon Prahm, le directeur et cofondateur de l’ONG observe le match en cours. «Le football est très fédérateur, confirme-t-il. Peu importe à quelle communauté ils appartiennent, quand ils viennent ici, les enfants comprennent qu’ils partagent tous la même passion du sport.» Dans un pays multiconfessionnel comme le Liban où près d’un million et demi de réfugiés ont fui les violences de la guerre en Syrie (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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