Au Kenya, être piéton, c’est suicidaire

Face à une hausse des accidents de la route de près de 10 % cette année, les autorités kényanes ont décidé de sortir l’artillerie lourde. Selon l’AFP, les piétons indisciplinés sont menacés d’être inculpés de «tentative de suicide», un délit passible de deux ans de prison et d’une amende. Si les passants font office de boucs émissaires, le responsable de la sécurité routière kényan, Francis Meja, explique que «la vitesse [des voitures] et les infrastructures étaient inadéquates» pour les piétons. Si les Kényans ont pris l’habitude de courir pour traverser les voies rapides autour de Nairobi, la capitale, c’est surtout à cause du manque de passerelles et de feux de signalisation sur les routes, obligeant les piétons à faire de grands détours.

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