Au Gabon, le One Forest Summit accouche d'un fonds de 100 millions d'euros

REUTERS - ELIZABETH PINEAU

Les six chefs d’États présents à cette réunion internationale sur la
conservation des forêts, la protection du climat et la biodiversité ont adopté un document baptisé « plan de Libreville ».

Le plan de Libreville s'inspire des principales résolutions de la COP27. Les politiques présents au sommet se sont engagés à stopper la déforestation comme solution efficace dans la lutte contre le changement climatique, rapporte notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma.

Mesure phare de ce plan, la création d'un fonds doté d'une enveloppe de 100 millions d'euros a été annoncée. « Nous allons mettre 100 millions d'euros additionnels pour les pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité dans le cadre des partenariats », a déclaré le président français Emmanuel Macron. La Fondation Walton participera à hauteur de 20 millions d'euros, Conservation international pour 30 millions d'euros et la France met sur la table 50 millions d'euros, a détaillé le président français.

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Ce mécanisme répond au « modèle défaillant » du marché carbone qui a « dérivé ces dernières années sur un marché volontaire » et « déprécié le prix du carbone » avec des « phénomènes de greenwashing », a regretté Emmanuel Macron. « Le grand risque, si on s'arrête là, c'est qu'une défiance qui s'installe à l'égard des crédits carbone », a-t-il prévenu.


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