Au Burkina Faso, plusieurs dizaines de soldats et miliciens tués dans une attaque
Dix-sept militaires et 36 miliciens progouvernementaux ont été tués lundi au cours de combats contre des groupes armés "terroristes" dans le nord du Burkina Faso, a annoncé mardi l'armée burkinabè dans un communiqué.
Dix-sept militaires et 36 supplétifs de l'armée du Burkina Faso ont été tués lors d'une attaque de jihadistes présumés dans la région du Nord, a annoncé mardi 5 septembre l'état-major dans un communiqué.
"Cinquante-trois combattants", précisément "dix-sept militaires et trente-six VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l'armée) ont perdu la vie" lundi, indique-t-il.
Plusieurs assaillants "neutralisés"
L'unité attaquée était déployée à Koumbri, dans la province du Yatenga, pour "permettre la réinstallation" de populations "qui ont quitté la zone depuis plus de deux ans", chassées par les jihadistes, explique-t-il.
L'état-major "enregistre aussi une trentaine de blessés qui ont été évacués et pris en charge". Il précise que "des opérations de riposte" ont permis de "neutraliser plusieurs assaillants", de "détruire leur matériel de combat" et affirme que des "opérations sont toujours en cours dans la zone". "Tout est mis en œuvre pour mettre hors d'état de nuire les éléments terroristes" qui sont "en fuite", ajoute-t-il.
Cette nouvelle attaque a été condamnée mardi soir par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dont le Burkina Faso a été suspendu après les coups d'État de 2022. La Cédéao dit dans un communiqué avoir appris "avec stupeur" la mort des soldats et VDP, "condamne les attaques terroristes et exprime sa solidarité avec le peuple burkinabè".
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