Attention, votre tampon peut s'avérer très dangereux pour votre santé
Les tampons, serviettes hygiéniques et sous-vêtements périodiques contiendraient des produits chimiques toxiques liés à des problèmes de fertilité, à une perturbation de la thyroïde, à des cancers et à une multitude d'autres problèmes de santé.
La prudence est de mise. Selon de nouvelles études, dont les conclusions ont été rapportées dans le Daily Mail, les tampons, serviettes hygiéniques et sous-vêtements périodiques contiendraient des produits chimiques toxiques liés à des problèmes de fertilité, à une perturbation de la thyroïde, à des cancers et à une multitude d'autres problèmes de santé. En ligne de mire, les PFAS, surnommés "produits chimiques éternels".
Concrètement, les PFAS sont liés à une multitude de problèmes de santé, notamment l'infertilité, l'hypertension artérielle chez les femmes enceintes, le faible poids à la naissance les retards de développement chez les enfants, les perturbations hormonales, l'hypercholestérolémie et un système immunitaire de mauvaise qualité.
Un autre produit chimique utilisé comme agent de blanchiment dans les produits périodiques tels que les serviettes hygiéniques et les tampons, appelé dioxine, est également dans le collimateur en raison de son risque cancérigène. Et bien que les fabricants n'en utilisent pas beaucoup, de petites quantités peuvent tout de même être très dangereuses.
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Des additifs de parfum dangereux
En parallèle, certains produits peuvent également contenir des additifs de parfum qui peuvent déséquilibrer l’équilibre du pH du vagin, débarrassant le corps des bonnes bactéries vaginales dont la mission est de combattre les infections. Les parfums peuvent également contenir des phtalates, des perturbateurs endocriniens connus qui interfèrent avec l'équilibre délicat des hormones dans le corps. Ils ont des effets néfastes sur la santé reproductive et neurologique d'une personne.
Pour rappel, en France, les protections intimes figurent dans la catégorie des biens de consommation courante contrairement aux États-Unis où les tampons sont considérés comme des dispositifs médicaux. À noter qu’aucune réglementation stricte n’obligeait jusqu’à présent les fabricants à rendre visible sur l’emballage de leurs produits la composition ou à fournir une notice avec les contre-indications.
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