Le danger méconnu d'une surconsommation... de fruits

young woman with cherries

Sources de vitamines, antioxydants, potassium et fibres, les fruits font partie d’une alimentation équilibrée. Pourtant, il n’est pas bon d’en abuser.

Cerises, abricots, melon, myrtilles… les étals des marchés regorgent de fruits tous plus attirants les uns que les autres. Riches en fibres, vitamines, antioxydants, potassium, il n’y a a priori pas de raison de s’en priver. Mais attention tout de même à ne pas en abuser. Une consommation subite et importante de fruits, comme c’est souvent le cas l’été venu, peut générer quelques méfaits.

Premier problème : le sucre. "Les fruits sont riches en fructose, un sucre naturel qui ne pose pas de problème lorsqu’il est ingéré en quantité modérée. Mais à haute dose, le fructose tend à augmenter le taux de triglycérides dans le sang et à accroître la masse grasse abdominale", prévient Nathalie Négro, responsable du centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains (Savoie), dans les colonnes du Parisien. Ainsi, surconsommer des fruits peut entrainer un diabète, de l’hypertension ou encore des maladies cardiovasculaires.

Des risques de ballonnements et diarrhée

En été, le côlon peut aussi trinquer. Les fruits d’été contiennent en effet des polyols, des glucides qui ne sont que très peu dégradés par les enzymes digestives. Résultat : ils parviennent intacts dans cette partie du corps et peuvent provoquer ballonnements et diarrhée, souligne le Dr Adam Drewnoski, directeur de l’institut de santé publique de Washington, dans un article du Time (en anglais).

À noter que tous les fruits ne se valent pas. Les plus sucrés sont les cerises, les melons et les figues. Les moins sucrés sont les pêches, les fraises et les pastèques. Pour éviter les pépins cet été, Nathalie Négro recommande de ne pas manger plus de trois portions de fruits par jour.

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