Yahoo Actualités Attention, si vous avez acheté cette colle sur Temu, jetez-la immédiatement
Ce rappel a été décidé en raison de la présence d'un produit classé cancérogène de catégorie 2. Prudence !
Si les produits alimentaires sont souvent pointés du doigt dans le rappels produits, cette fois, c'est de la colle qui se retrouve sur le banc des accusés. Mercredi 25 septembre, le site officiel Rappel Conso a mis en garde sur un danger induit par l'utilisation d'une colle multifonctionnelle vendue par la marque Loctet sous le modèle 495. Cette colle peut s'appliquer sur du métal, du plastique, du caoutchouc, du verre, de la céramique, du cuir, du bois, des jouets, etc.
Tous les lots sont concernés, ils ont été vendus dans la France entière via la plateforme Temu. Pourquoi ne faut-il plus utiliser cette colle ? "Le produit est classé cancérogène de catégorie 2 au regard de la teneur en dichlorométhane retrouvée", explique le site Rappel conso. Avant de compléter : "Cette colle n'affiche pas d'étiquetage ni de fermeture de sécurité pour les enfants ni d'indication de danger détectable au toucher".
Sur son site internet, l'Institut national de recherche et de sécurité explique que le dichlorométhane est absorbé par voies respiratoire, orale et cutanée. "Une partie du produit ayant pénétré dans l'organisme est éliminée sous forme inchangée par le poumon. Le reste subit un métabolisme qui conduit à deux produits terminaux : l'oxyde de carbone (oxydation en présence des cytochromes P450) et le dioxyde de carbone (voie de conjugaison avec le glutathion), éliminés dans l’air exhalé".
Des troubles neurologiques
Chez l'Homme, les effets sur la santé peuvent être nombreux. "Le dichlorométhane provoque une dépression du système nerveux central, pouvant être fatale en cas d’exposition importante à des vapeurs et aérosols. Il est irritant pour les muqueuses et la peau. L’exposition répétée peut provoquer des troubles des fonctions neurologiques et des dermatites d’irritation", met en garde l'INRS.
Avant de conclure : "Des manifestations d’intoxication oxycarbonée peuvent être observées. Le caractère cancérogène du dichlorométhane seul est difficile à évaluer, bien qu’un excès de certains cancers ait été suggéré dans quelques études chez l’Homme. Il n'est pas possible de conclure sur les effets toxiques sur la reproduction de la substance ; il faut cependant noter le caractère tératogène du monoxyde de carbone, métabolite du dichlorométhane"
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