Attention, le Covid-19 ferait baisser… le QI !

Les personnes atteintes par le virus ont eu plus de mal à résoudre des problèmes, à raisonner, etc. que ceux qui n'ont jamais souffert du Covid-19.

C’est une mise en garde inattendue. Des scientifiques ont constaté que le Covid-19 pouvait provoquer une baisse substantielle de l’intelligence chez les personnes qui se remettent du virus. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont examiné le QI de 81 337 personnes à travers le Royaume-Uni entre janvier et décembre de l'année dernière. Parmi les personnes interrogées, 13 000 avaient attrapé le Covid-19, ce sont eux qui ont souffert de la plus forte baisse d’intelligence. Ces résultats ont été publiés dans The Lancet.

L'étude a pris en compte des facteurs comme la mémoire et la résolution de problèmes. Ceux qui se remettent du virus ont trouvé la résolution de problèmes, la planification et le raisonnement plus difficiles, que ceux qui n'ont jamais été infectés.

Depuis l’apparition du virus, de nombreux malades ont rapporté un "brouillard cérébral", les scientifiques pensent donc maintenant que ce phénomène pourrait correspondre à une baisse de QI. Pour les personnes qui se demandent si leur QI a été touché, il est possible de faire le Great British Intelligence Test (en anglais) qui examine la mémoire, le raisonnement et la résolution de problèmes. Ce test, de trente minutes, est disponible directement en ligne.

Le cerveau endommagé

D'autres facteurs ont également été pris en compte dans la baisse du QI à la suite du Covid comme une température élevée ou une fatigue qui peuvent compliquer la réflexion. Les auteurs de l'étude ont déclaré que davantage de travail devait être fait pour prouver le lien entre Covid et l'intelligence, car la plupart des gens n'avaient pas fait tester leur QI avant d'avoir le virus. Cette étude fournit des preuves concluantes que le QI à long terme d'une personne peut être endommagé par Covid avec des données d'imagerie cérébrale.

Ces conséquences font également craindre que le Covid-19 puisse avoir des impacts cognitifs à long terme, de la même manière que les effets durables des accidents vasculaires cérébraux ou des micro-hémorragies sur le cerveau. "Les déficits étaient d'une ampleur d'effet considérable pour les personnes qui avaient été hospitalisées", mettent en garde les auteurs. Avant de compléter : "Des études antérieures chez des patients hospitalisés atteints d'une maladie respiratoire démontrent non seulement des déficits cognitifs objectifs et subjectifs, mais suggèrent qu'ils subsistent pour certains lors d'un suivi de cinq ans".

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