“Attention, ces boissons sont de véritables bombes caloriques”, prévient le Dr Arnaud Cocaul

Stars des apéros, les cocktails et boissons estivales sont souvent très caloriques, d’où la nécessité d’en consommer modérément. Pour Yahoo, le médecin et nutritionniste Arnaud Cocaul a rappelé les bons comportements à adopter pour ne pas nuire à son organisme.

En été, les apéros, en début de soirée, ont tendance à s’éterniser et les verres d'alcool à se multiplier. Notre santé peut donc rapidement pâtir de ce phénomène, un phénomène sur lequel est revenu le médecin et nutritionniste Arnaud Cocaul. Pour Yahoo, le professionnel de santé a rappelé l’importance de modérer sa consommation d’alcool pour éviter l’ivresse mais aussi pour ne pas grossir à vitesse grand V.

Et ce, car “ces boissons sont de véritables bombes caloriques”. Concrètement, selon les breuvages, la charge calorique est plus ou moins élevée mais reste conséquente malgré tout. “Un gramme d'alcool, c'est sept calories. Donc ça chiffre immédiatement”, a-t-il rappelé tout en revenant sur les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. D’après l’organisme, il faudrait ne pas boire d’alcool au moins deux jours par semaine pour notre bien-être. Dans le cas inverse, nous sommes considérés comme des “consommateurs réguliers”. “On peut être alcoolique sans forcément tomber par terre. On peut être alcoolique avec une consommation régulière d'alcool dont on n'arrive plus à se débarrasser.”

Face à cette réalité, il serait donc bénéfique, pour tout un chacun, d’ajuster les curseurs. Ainsi, pour les femmes, c’est un verre de vin maximum conseillé par jour. Quant aux hommes, c'est un à deux verres de vin. Des recommandations qui sont loin d’être respectées, à en croire les propos d’Arnaud Cocaul. “L’un des problèmes, c'est la montée en puissance de l'alcoolisation chez les femmes, et en particulier les jeunes femmes. Et donc, il faut faire attention, parce que malheureusement, notre foie vieillit, nos artères vieillissent et notre corps vieillit.”

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Et si nous ne nous en rendons pas forcément compte, nous allons bien finir par “payer les pots cassés un jour ou l’autre" dans le cas d’une consommation abusive. “Les pots cassés, ce sont les problèmes de poids.” Mais cela est juste la face émergée de l’iceberg. Au fur et à mesure du temps, le foie va moins bien remplir son rôle d'épurateur. “Vous allez avoir également des problèmes de pression artérielle qui peuvent se déclencher, voire même du diabète et malheureusement pour certains également, des cancers.” Une consommation avec modération est donc plus que jamais à adopter.