Attention à l’hydrocution ! : la chronique du Docteur Gérald Kierzek
De quoi s’agit-il ?
L’hydrocution, également appelée choc thermique, survient lors d’une immersion brutale dans une eau froide. Face à ce changement soudain de température, l’organisme réagit de manière réflexe en provoquant une vasoconstriction périphérique, c’est-à-dire une diminution du diamètre des vaisseaux sanguins. Cette réaction physiologique entraîne alors une augmentation de la pression artérielle et une baisse du rythme cardiaque. Chez les personnes prédisposées, cela peut mener à une perte de connaissance soudaine (syncope) ou, dans les cas les plus graves, à un arrêt cardiaque. Le noyé n’a alors pas nécessairement eu le temps d’avaler de l’eau. L’hydrocution peut frapper n’importe qui, même les bons nageurs. Les personnes les plus à risque sont toutefois les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes cardiaques ou respiratoires. Leur organisme est en effet moins à même de supporter le choc thermique.
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Les signes avant-coureurs
Avant la perte de connaissance, certains symptômes peuvent vous alerter sur un potentiel risque d’hydrocution : frissons, crampes, fatigue soudaine, troubles visuels ou auditifs, maux de tête ou encore démangeaisons sont autant de signaux d’alarme à prendre au sérieux. Chez les jeunes enfants, ces signes sont souvent plus difficiles à détecter, car ils ne savent pas toujours les exprimer clairement. Une vigilance accrue est donc nécessaire pour éviter le pire. Devant tout symptôme, il faut sortir de l’eau immédiatement.
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