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Attentats à Jérusalem : les « familles de terroristes » privées de sécurité sociale

Le cabinet de sécurité de Benyamin Netanyahou s'est réuni dimanche 29 janvier.  - Credit:RONEN ZVULUN / POOL / AFP
Le cabinet de sécurité de Benyamin Netanyahou s'est réuni dimanche 29 janvier. - Credit:RONEN ZVULUN / POOL / AFP

Après les attentats qui ont frappé Jérusalem-Est vendredi 27 et samedi 28 janvier, Israël a mis sous scellés la maison familiale du Palestinien qui a tué sept personnes vendredi. Benyamin Netanyahou a par ailleurs annoncé révoquer certains droits des proches des auteurs d'attentats anti-israéliens, notamment la révocation des droits à la sécurité sociale des « familles de terroristes qui soutiennent le terrorisme ».

Le cabinet de sécurité, réuni dans la nuit, a aussi annoncé que la maison de Khayri Alqam, 21 ans, auteur de l'attaque ayant fait 7 morts vendredi et qui a été abattu par la police israélienne, « serait mise sous scellés immédiatement avant sa démolition ». Dimanche matin, un correspondant de l'Agence France-Presse (AFP) a vu les forces israéliennes sur le toit du bâtiment dont les entrées ont été scellées, alors que des Palestiniens récupéraient leurs affaires.

Pour Israël, les démolitions des maisons de Palestiniens accusés d'attaques anti-israéliennes meurtrières ont un effet dissuasif, mais les détracteurs de cette pratique la dénoncent comme relevant du châtiment collectif et affectant des familles qui se retrouvent à la rue.

« Spirale de la mort »

Dani Shenhar, chef du département juridique de l'organisation israélienne de défense des droits humains HaMoke, a déclaré que la mise sous scellés de la maison en pleine nuit démontrait la « volonté de vengeance du gouvernement contre les familles ». La mesure a été « prise au mépris total de l'État [...] Lire la suite