Attentat contre Samuel Paty : les 3 autres raisons pour lesquelles l'Etat veut fermer la mosquée de Pantin

La fermeture provisoire de la mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis) n'a pas pour seule cause la diffusion sur le compte ­Facebook du lieu de culte d'une vidéo ­accusatrice contre le professeur d'histoire Samuel Paty. L'arrêté préfectoral que le JDD a consulté, avance trois autres motifs justifiant la décision du Conseil des ministres du 21 octobre.

La personnalité du recteur, M'hammed ­Henniche, qui avait pris le 9 octobre l'initiative de relayer le message stigmatisant Samuel Paty, est mise en avant. Le 27 août 2018, sur Internet, il avait incité les musulmans à retirer leurs enfants de l'école publique, affirmant que "les manuels scolaires pour apprendre la masturbation aux enfants étaient prêts". La même année, il considérait dans un autre message que "retirer du Coran des versets violents ou antijuifs était une aberration".

Un lieu fréquenté "par des individus appartenant à la mouvance islamiste radicale"

L'imam principal, Ibrahim Abou Talha, est présenté comme un membre "de la mouvance islamique radicale d'Île-de-France", ayant étudié dans un institut fondamentaliste du Yémen et proche de Youssef Abou Anas dont la ­mosquée d'Ecquevilly (Yvelines) a été fermée en urgence en 2016 "en raison d'une pratique rigoriste de l'islam appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence, à l'encontre des femmes, des juifs et des chrétiens". Ibrahim Abou Talha avait en outre scolarisé trois de ses enfants dans une école clandestine de Bobigny démantelée le 8 oc...
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