Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : ce que révèle l'enquête

La course folle d'Abdoullakh Abouyezidevitch Anzonov s'est achevée vendredi dans une rue pavillonnaire d'Éragny (Val-d'Oise). Le jeune Russe d'origine tchétchène de 18 ans, qui venait de décapiter avec un couteau de cuisine de 35 centimètres le professeur d'histoire d'un collège de la ville voisine de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a été tué par des policiers de la brigade anticriminalité sur lesquels il avait tiré avec un pistolet airsoft. Samedi soir encore, dix personnes étaient en garde à vue dans le cadre de l'enquête en flagrance ouverte par le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard. On comptait parmi eux le grand-père, les parents et l'un des cinq frères – mineur – du terroriste, mais aussi une figure de l'islamisme fichée S (considérée comme radicalisée) et sa femme, le père d'une élève de l'enseignant assassiné, deux connaissances d'Anzonov, et un témoin de la scène de crime dont le rôle reste à éclaircir.

Les investigations confiées à la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ne font que commencer. Mais elles ont déjà permis de retracer l'itinéraire de ce terroriste jusqu'alors inconnu des services de renseignement et jamais condamné, même s'il avait été mis en cause pour des dégradations de biens publics et des violences en réunion.

L'assaillant aurait demandé à des élèves d'identifier l'enseignant

Anzonov, qui résidait avec sa famille à Évreux (Eure), a été conduit en voiture jusqu'au lieu du crime par ...


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