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Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : l'enquête semble écarter la piste de commanditaires en Syrie

Abdoullakh Anzorov s'était renseigné sur les moyens pour gagner la zone de guerre irako-­syrienne, mais sans donner suite.

Les dernières semaines de la vie d'Abdoullakh Anzorov prennent peu à peu tournure pour les ­enquêteurs. La police judiciaire et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont reconstitué les étapes du parcours fiévreux et confus dans lequel semble avoir vécu le jeune Tchétchène de 18 ans avant d'assassiner le 16 octobre, à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, le professeur d'histoire Samuel Paty et d'être tué par la brigade anticriminalité.

Anzorov a-t‑il un moment songé à un départ vers la zone irako-­syrienne? Il a bien entretenu des liens avec deux ­islamistes russophones cachés dans la région d'Idlib, en Syrie, à partir du 12 septembre, ainsi que l'a révélé Le Parisien. Il aurait ainsi évoqué dans ces conversations le meilleur moyen de passer les frontières pour atteindre cette zone où subsistent dans la clandestinité des combattants affiliés à Al-Qaida. Ce projet, s'il a réellement existé, semble avoir été éphémère. À ce stade de l'enquête, rien ne démontre en outre qu'Anzorov a été activé par ses correspondants. C'est au contraire lui qui semble les ­solliciter en les interrogeant sur des questions théologiques ou sur les conséquences du viol des jeunes filles.

Selon Le Monde, qui a pu accéder à des messages de son compte Twitter échangés entre le 25 septembre et le 5 octobre, il aurait ­recherché pendant cette période à se procurer les adresses de ­personnes qui auraient, d'après lui, insulté l'islam. A-t‑il alors déjà décidé de passer à l...

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