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Attentat au Drugstore Publicis : la perpétuité pour Carlos

Carlos et ses avocats, le 28 mars 2017 à la cour d'assises spéciale de Paris.

A l'issue de douze jours d'audience, le Vénézuélien de 67 ans a été reconnu coupable d'avoir causé la mort de deux personnes et fait 34 blessés dans l'attentat survenu en 1974 dans une ancienne galerie marchande de Saint-Germain des Prés.

Après quatre heures de délibéré, la cour d’assises spéciale de Paris a condamné Illich Ramirez Sanchez dit Carlos à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat contre le Drugstore Publicis survenu en 1974 et qui avait fait deux morts et 34 blessés.

Cette peine est conforme aux réquisitions de l’avocat général qui a déclaré lundi que, malgré l’absence de preuves formelles contre l’accusé, «tous les éléments accumulés durant l’enquête convergent vers lui». Et d’ajouter : «Je n’ai pas d’ADN, d’empreintes digitales ou de vidéosurveillance. Mais la raison permet de dépasser le doute raisonnable. J’ai la conviction qu’Ilich Ramirez Sanchez est bien l’auteur de cet attentat criminel.»

Grenade

Parmi les éléments à charge évoqués par l’accusation : la grenade utilisée au Drugstore Publicis proviendrait du même lot que celles retrouvées dans l’appartement de la maîtresse de Carlos et entre les mains d’un commando de l’armée rouge révolutionnaire, proche d’un mouvement palestinien auquel appartenait également Carlos.


Carlos : retour sur une traque lancée en 1974

Les témoignages de ses ex-compagnons d’armes, malgré quelques contradictions et revirements, ont également pu peser dans la balance judiciaire. Selon le ministère public, il s’agirait d’un «attentat d’appui» dans le contexte d’une prise d’otage à l’ambassade française de La Haye, aux Pays-Bas, pour faire pression sur les autorités françaises et exiger la libération d’un des leurs.

«Paléontologie judiciaire»

Figure du terrorisme international des années 1970-1980, le Vénézuélien de 67 ans n’a eu de cesse, pendant les douze jours d’audience, de nier tout lien avec l’attentat. Dans ses derniers mots adressés aux magistrats, il a fait une entorse à ses interminables (...)

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